Par Ralf Dieudonné JN MARY
Parfois, un geste simple peut avoir un écho profond.
Ces gestes qui portent en eux une valeur rare : celle de la reconnaissance mutuelle entre esprits engagés pour le bien commun.
Je souhaite aujourd’hui remercier publiquement Elsie, qui a pris le temps de lire, de relayer et d’enrichir mon récent texte « Avant de diriger Haïti : six questions qui devraient changer notre regard ».
Son commentaire, à travers ses observations sur les regards et attitudes ancrés dans notre culture, prolonge et complète ma réflexion. Elle y apporte la profondeur d’une analyse nourrie par l’expérience et le souci de comprendre notre société dans ses forces comme dans ses fragilités.
Je crois profondément que les idées ne sont pas des biens personnels à protéger jalousement, mais des semences que l’on lance au vent dans l’espoir qu’elles germent ailleurs, différemment, parfois plus richement.
Lorsque quelqu’un, comme Elsie, s’empare d’une pensée et la fait grandir, c’est toute la communauté des lecteurs qui en bénéficie.
En Haïti, nous avons besoin de multiplier ces passerelles entre nos réflexions. Nous avons besoin d’apprendre à écouter, à compléter, à construire ensemble. Les personnes qui, par leurs paroles ou leurs écrits, nous aident à penser plus loin que nos certitudes, sont une richesse inestimable.
Elles sont, à leur manière, des architectes de notre avenir.
À celles et ceux qui m’accompagnent dans cette démarche : lecteurs, auteurs, enseignants, journalistes, citoyens…., je veux redire ma conviction : la plus grande richesse que nous possédons n’est pas la somme de nos biens matériels, mais la présence de personnes sincères et lucides à nos côtés.
Ensemble, continuons à bâtir cet espace rare où le respect nourrit la pensée, et où la pensée nourrit l’action.
Ralf Dieudonné JN MARY