Les individus portant des dreadlocks ont l’obligation de se raser, sous peine d’être traqués. Une mesure de la Police nationale adoptée de concert avec la Municipalité de Gros-Morne, justifiée par la nécessité de renforcer le contrôle de l’indentification des citoyens des jugés suspects, selon l’agent exécutif intérimaire Hubert Cénéac.
En proie à la violence armée et l’envahissement constant des bandits de « Kokorat san ras » depuis plusieurs mois, la commune de Gros-Morne vit une nouvelle expérience dans le cadre des mesures visant à rétablir l’ordre social et la sécurité. Selon l’agent exécutif intérimaire Hubert Cénéac, des individus portant dreadlocks ont l’obligation de respecter de nouvelles règles capillaires strictes imposées.
Plusieurs individus à la coiffure consistant en des mèches de cheveux emmêlées et enroulés sont tenus de se raser. Après la multiplication des patrouilles policières nocturnes, plusieurs individus ont été interpellés, sans document d’indentification. L’édile fait également état des dispositions visant à faciliter aux citoyens dépourvus de cartes d’identification nationale à initier le processus après avoir eu le crâne rasé.
À Gros-Morne, après les incidents regrettables du 24 aout dernier résultant de l’attaque du gang « Kokorat san ras » ayant fait au moins cinq morts plusieurs kidnappés, la Direction départementale de la Police dans l’Artibonite (DDA) a procédé à des changements dans le commissariat de la commune. L’inspecteur Jean Morose, nouveau responsable de la juridiction, instruit par le DDA, le commissaire divisionnaire Jacques Ader, fait preuve d’un nouveau leadership dans la gestion sécuritaire de Gros-Morne.
Hervé Noel