Le centre gauche reprend les rênes en Corée du Sud. Lee Jae-myung, leader du Parti démocrate, a remporté l’élection présidentielle anticipée du 3 juin 2025 avec 51,7 % des voix, contre 39,3 % pour son adversaire conservateur Kim Moon-soo, selon les sondages de sortie des urnes. Le taux de participation a frôlé les 78 %, signe d’un profond désir de stabilité après six mois de crise politique.
Cette élection marque la fin d’une période chaotique, initiée par la tentative avortée de loi martiale de l’ex-président Yoon Suk Yeol. Lee, figure emblématique de l’opposition et héros du contrecoup parlementaire, a su rallier les centristes et tirer parti d’une droite divisée.
Ex-ouvrier et rescapé d’une tentative d’assassinat, Lee a mené une campagne sous haute sécurité, incarnant la résilience face à la dérive autoritaire. Son mandat débutera immédiatement après certification des résultats. Il hérite d’un pays confronté à une économie fragile, un taux de natalité en berne et des tensions géopolitiques majeures.
