Les autorités américaines affirment avoir évité de justesse un scénario dramatique à l’aube de la nouvelle année. Quatre individus soupçonnés d’appartenir à un groupe de gauche radicale ont été arrêtés en Californie, accusés d’avoir planifié des attentats coordonnés à l’aide d’engins explosifs improvisés à Los Angeles, le soir du réveillon.
Selon le FBI, les suspects projetaient de frapper simultanément cinq sites distincts à minuit, dans une opération pensée pour provoquer un choc maximal. Le directeur de la police fédérale, Kash Patel, a évoqué une « menace terroriste imminente », tandis que le département de la Justice parle d’un projet « massif et effroyable ».
Les mis en cause se présentaient comme membres d’une faction extrémiste baptisée Turtle Island Liberation Front. Les documents judiciaires révèlent qu’ils auraient testé des dispositifs explosifs dans une zone désertique avant d’être interpellés, sans toutefois avoir finalisé des engins opérationnels. Deux d’entre eux auraient partagé un plan manuscrit avec une personne qui s’est avérée être un informateur du FBI.
Les enquêteurs indiquent également que certaines cibles envisagées incluaient des entreprises américaines ainsi que des agents de la police de l’immigration. Une cinquième arrestation, distincte, a par ailleurs eu lieu à La Nouvelle-Orléans.
Tous les suspects sont inculpés pour détention d’un engin de destruction. Pour les autorités, cette affaire rappelle que les menaces extrémistes peuvent émerger de tous horizons idéologiques, et que la vigilance demeure de mise, particulièrement lors de dates symboliques.
