Agent de la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP), le policier Junior Désormeaux, âgé de 46 ans, ne présentait jusqu’ici aucun signe de dépression, selon le porte-parole de la PNH dans l’Artibonite, Féquière Casséus.
Issu de la 22ᵉ promotion de la PNH et affecté à la Prison civile de Saint-Marc, Junior Désormeaux a mis fin à ses jours ce vendredi, confirme la police départementale. Le porte-parole Féquière Casséus indique qu’une enquête de proximité, menée ce même jour, a révélé un cas de suicide.
Un juge de paix a procédé à la verbalisation de la scène avant d’autoriser le transfert du corps vers une morgue privée de la Cité de l’Indépendance. Junior Désormeaux ne présentait aucun signe de dépression ni de trouble mental, souligne le porte-parole. Il était reconnu comme un agent discipliné et appliqué dans l’exécution de ses fonctions.
Depuis le départ de son épouse pour les États-Unis en 2024, dans le cadre du programme « Humanitarian Parole », Junior Désormeaux vivait avec sa mère et ses enfants. Il s’est donné la mort sous les yeux de ses enfants dans le quartier de Bigot, à l’entrée sud des Gonaïves. La PNH dans l’Artibonite annonce l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de son décès.
Hervé Noël
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