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Lettre ouverte à M. Henry T. Wooster, Chargé d’affaires des États-Unis d’Amérique en Haïti

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Le très déshonorable Chargé d’affaires américains en Haïti, Henry T. Wooster

Très déshonorable Chargé d’affaires,

A un moment où tous les Haïtiens qui ont encore une « colonne vertébrale » pleurent l’assassinat crapuleux en République Dominicaine de leur fille Stephora par des abrutis apprenti-racistes, je n’éprouve vraiment aucun plaisir à consacrer mon temps à divertir un autre de la même catégorie qui se trouve à une phase aussi avancée dans sa carrière suprémaciste. Pourtant, me voici, un vendredi soir, après une semaine mentalement épuisante, en train de vous écrire une lettre, comme si vous et le pays que vous représentez en Haïti méritiez encore que je vous sacrifie mon temps après tout le mal que vous avez fait aux Haïtiens et à notre pays. Toutefois, comme je l’avais promis à votre prédécesseur, Eric Stromayer, dans une lettre ouverte publiée dans Haïti Liberté en date du 14 février 2024, je tiens ma promesse de répondre à vos récents écarts de langage et de comportement.

En effet, dans ma lettre à Eric Stromayer, j’avais bien expliqué que je n’accepterais plus que vous crachiez votre venin suprémaciste sur mon peuple, et que le prochain manquement à cet égard serait traité avec beaucoup de fermeté, et ce, dans un langage approprié. Déshonorable chargé d’affaires, veuillez m’excuser si la fermeté promise ne serait pas au rendez-vous. Car si mes ancêtres avaient réparé ma colonne vertébrale grâce au sacrifice éternel qu’ils avaient consenti à Vertières le 18 novembre 1803, dès la sortie de la matrice de ma mère, le système de terreur que votre pays a mis en place dans mon pays pour nous maintenir à genoux a broyé tous mes os. Mais voyez-vous, M. le chargé d’affaires, contrairement à ces voyous qui ambitionnent de diriger mon pays comme une colonie au profit de votre pays, je suis debout. Quant au langage approprié, je peux vous avouer que si, pour des raisons d’hygiène, je me brosse régulièrement les dents, j’ai fait quand même l’effort de prononcer votre nom pendant plusieurs jours. Je crois donc fermement que ma bouche est dans un état pour trouver les mots appropriés pour vous atteindre, même si la profondeur du trou dans lequel vous vous trouvez, en tant que diplomate d’une puissance hégémonique, semble rivaliser l’infini. Ainsi, je ne sais pas si Eric Stromayer vous aurait caché l’information de manière malicieuse, ou si votre insolence aveugle vous porte à croire que tout vous est permis en Haïti. Cependant, moi, je suis un homme intègre. Je tiens toujours ma promesse même au péril de ma vie. D’ailleurs, puisque votre comportement n’honore pas vos fonctions de diplomate, vous comprendrez toute la difficulté que je peux avoir, en tant que fils légitime de François Cappoix, à vous adresser dans un langage diplomatique. Néanmoins, au cas où vous ne l’aviez pas appris à l’école primaire, même si on représente une puissance impérialiste, le respect n’est pas une voie à sens unique. Il est réciproque et il se mérite. Et, contrairement à un diplomate de valeur comme Daniel Foote ou Frederick Douglas avant lui, vous ne méritez pas le respect du peuple haïtien.

Wooster, je ne me fais aucun doute que vous ne vous attendez pas à ce que vos comportements et langages « diplomatiques » à la con blessent les Haïtiens intègres. C’est normal. Vous êtes né colon, et le colonialisme est dans votre ADN. Je comprends que vous ne pourriez pas voir le monde autrement. En effet, votre histoire et les douleurs atroces infligées quotidiennement aux personnes d’ascendance africaine dans votre pays vous emprisonnent dans un état d’esprit qui vous refuse l’idée de croire que vos interactions avec des personnes noires pourraient se passer autrement. Vous donnez des ordres, et ils exécutent à votre satisfaction. C’est ce genre de relation que vos ancêtres avaient entretenu avec eux dans les champs de coton, et c’est comme cela que vous entendez vous comporter avec eux. Mais, ce qui m’intrigue c’est que malgré votre exceptionnalisme de verroterie, enrobé dans une violence féroce qui ne semble connaitre aucune limite, votre petit cerveau ne semble pas du tout évoluer pour comprendre que le colonialisme n’a aucun avenir dans le monde au vingt-et-unième siècle, et encore moins sur la terre libre de Dessalines. En fait, votre passé colonial et esclavagiste répugne, et il parle tellement fort qu’il empêche votre audience somnolente d’entendre le discours que vous peinez à prononcer dans le monde, et particulièrement en Haïti, sur la démonocratie et les « doigts » humains.

M. le Chargé d’affaires, je suis certain que ce que je dis dans cette lettre ne va pas vous plaire, mais je ne fais que citer des faits ; même si vous avez toujours eu des problèmes avec la vérité. Votre ancien Secrétaire d’État Mike Pompeo avait d’ailleurs dit que votre philosophie consiste à mentir, à voler et à tricher. Imaginez-vous, après avoir suçoté le sang des Noirs pendant plus de trois cents ans pour construire votre capital financier et votre empire, votre ridicule vision suprémaciste les a maintenus pendant deux autres siècles dans un état qui n’a rien à envier à leurs conditions d’esclave. Vous criminalisez leurs moindres faits et gestes, et vous construisez des complexes de prisons pour avoir toujours le contrôle de leurs corps. En 2023, les personnes noires représentaient seulement 14.4 % de l’ensemble de votre population, alors qu’elles comptaient pour 38.3 % de votre population carcérale. Ceux qui échappent au filet de votre prison sont purement et simplement lynchés. Sur ce, dois-je rappeler que le dernier acte officiel de lynchage d’une personne noire rapporté dans votre pays, celui de Michael Donald, remonte seulement au 21 mars 1981 ? Nous, les Haïtiens, en tant que fils et filles des héros de Vertières, nous suivons de près les violences exercées contre nos frères et sœurs d’ascendance africaine dans votre pays. Nous n’oublions aucun de ceux-là qui sont massacrés quotidiennement en raison de vos pratiques racistes. Le peuple haïtien porte les stigmates des violences commises par votre système suprémaciste non seulement en Haïti, mais aussi celles que subissent les Noirs dans votre propre pays. Nous chérissons la mémoire des personnes noires assassinées par les héritiers de vos patrouilleurs d’esclaves, dont celle de Georges Floyd, de Daunte Wright, d’André Hill, de Manuel Ellis, de Rayshard Brooks, de Daniel Prude, de Breonna Taylor, d’Atatiana Jefferson, d’Aura Rosser, de Stephon Clark, de Botham Jean, de Philando Castile, d’Alton Sterling, de Freddie Gray, de Janisha Fonville, d’Eric Garner, de Michelle Cusseaux, d’Akai Gurley, de Gabriella Nevarez, de Tamir Rice, de Michael Brown, de Tanisha Anderson, pour ne citer que ceux-là. Nous saluons aussi la mémoire des pauvres pêcheurs vénézuéliens assassinés en haute mer par votre pays sous le silence d’un certain nombre de lois internationales qui étaient censées les protéger. Maintenant vous osez venir donner vos ordres coloniaux en Haïti sous une étiquette diplomatique ?

Le Chargé d’affaires américain Henry Wooster et le Premier ministre haïtien Alix-Didier Fils-Aimé

M. le Chargé d’affaires ! Je sais que la présence salvifique de votre pays en Haïti vise à empêcher ces Nègres sauvages et sans culture de s’entretuer. Car, dans la mythologie coloniale et la littérature de la suprématie blanche, le Nègre est un abruti qui agit par émotion qui a toujours besoin du Blanc pour lui dire ce qu’il peut ou ne peut pas faire. Ainsi, il constitue un fardeau pour le Blanc qui doit sans cesse l’avoir sous les yeux pour le protéger contre lui-même. En ce sens, je crois que votre expérience en Haïti est un franc succès. En effet, vous êtes parvenus à convaincre neuf cancres, non dix, à exercer conjointement un « pouvoir » exécutif qui n’a la moindre autorité que dans la caisse de l’État. De plus, vous avez les images de ces Nègres munis d’armes de guerre produites dans votre pays, et qui sont prêts à massacrer d’autres Nègres pour se donner en spectacle. Si je dois vous accorder des circonstances atténuantes sous prétexte que vous croyez sincèrement être en train d’aider les Haïtiens comme vous le prétendez, pourriez-vous nous montrer une seule époque dans l’histoire de votre pays où les Noirs avaient été traités avec dignité et respect ? M. Wooster, nous qui sommes éveillés, nous savons ce que votre gouvernement avait fait aux Noirs à la prison de Tuskegee. Nous avons étudié les différents massacres perpétrés dans votre pays contre les communautés noires. Je cite entre autres, pour votre rappel celui de Memphis (1866), celui de la Nouvelle-Orléans (1866), celui de Colfax (1873), celui de Wilmington (1898), celui d’Atlanta (1906), celui de l’Est de Saint-Louis (1917), celui de Red Summer (1919), celui d’Ocoee (1920), celui de Tulsa (1921), et celui de Rosewood (1923).  Non, votre pays ne peut pas faire partie de la solution du problème de mon pays, comme dans le conte du pompier pyromane. Si vous voulez vraiment aider Haïti, arrêtez le flot d’armes qui inonde le pays, sacrez votre camp avec tout le personnel de votre ambassade – incluant vos agent secrets – et foutez-nous la paix.

Comme vous pouvez le comprendre, je ne me fâche pas pour les injonctions que vous donnez à vos esclaves du CPT. On enseigne en droit administratif que le pouvoir de nomination est le pouvoir de révocation. Donc, si l’amour de l’argent et du pouvoir avait porté ces neuf voyous à accepter d’être nommés dans leur propre pays par des petits colons non repentis des crimes esclavagistes, alors je ne saurais m’immiscer dans une question de correction entre maître et esclaves au point de consacrer mon temps précieux à vos persiflages diplomatiques. Pas plus, d’ailleurs, que je ne m’intéresse à une quelconque mission que vous pourriez avoir confiée aux autres esclaves qui font la queue devant un Conseil électoral corrompu et dépourvu de toute légitimité, pour finir l’ouvrage si jalousement maintenu par Alix Fils-Aimé et les autres terroristes qui détruisent mon pays. Distribuez, refusez et annulez vos visas comme bon vous semble. Vos esclaves aussi sont à vous. Prenez-les et rentrez chez vous comme cela s’est passé pour la plupart des colons français au lendemain de l’indépendance d’Haïti, et faites comme vous l’avez fait depuis plus de cinq cents ans. Matraquez-les trois fois par jour comme au bon vieux temps, et rendez à votre pays sa grandeur d’antan (make it great again) grâce à leurs sueurs et leurs pleurs. Alix Débile Fils-Aimé et les neuf autres voyous qui travaillent pour vous font leur choix, et personne ne peut les obliger à vivre dans la liberté. Mais… respectez le caractère sacré de cette terre. Nos ancêtres avaient rejeté l’esclavage sur la terre, et nous entendons appliquer leur volonté au prix de notre sang.

M. le Chargé d’Affaires, ce qui me fâche c’est de vous voir, en tant que fonctionnaire du Département d’État et représentant de votre pays en Haïti, désigner avec autant d’aise et d’arrogance entre les déchets politiques, ceux qui sont les plus nauséeux pour les forcer dans la gorge des Haïtiens et ensuite blâmer ces derniers de tolérer les coquerelles.  Ce qui me révolte, c’est de voir votre pays agir dans l’ombre comme au grand jour avec tous les moyens de nuisance dont vous disposez pour catégoriquement empêcher les Haïtiens de choisir leur destin, alors que vous montez en même temps sur le podium pour les dénigrer comme s’ils étaient responsables de leur malheur. Ce qui m’enrage vraiment, c’est de vous voir chier sur la table dont se servent les autres pour manger, et vous vous plaignez à la fois de la puanteur de leur salle à manger. Vous faites tout cela dans l’unique but de vous donner satisfaction dans votre médiocrité et de maintenir l’idée que vous êtes les meilleurs. Evidemment, malgré le slogan et le bruit des fanfares qui accompagnent le défilé suprémaciste, vous n’accepterez jamais de vous mesurer aux autres s’ils ne sont pas à genoux. Et, parmi les exemples innombrables que je pourrais citer, je me limite au seul cas de la République de Cuba. Dois-je maintenant espérer voir votre exceptionnalisme briller de tout son éclat face à des concurrents que vous ne pouvez pas mettre à genoux comme la Chine, l’Iran et la Russie ? Après cette lettre, je suis certain que je ne verrai pas votre décadence de mes yeux vus, mais les fourmis m’en donneront des nouvelles.

En effet, depuis quelques heures des bruits courent que vos dirigeants auraient décidé de renvoyer les déchets diplomatiques qui fourmillent dans les refuges « diplomatiques » d’Haïti qui se trouvent chez vous. Si cette nouvelle se confirme, alors je dois féliciter le gouvernement de votre pays de tout cœur pour un message aussi fort et un engagement si marqué pour lutter contre les déchets diplomatiques. Je souhaiterais que les cancres qui piratent les pouvoirs de l’État dans mon pays n’étaient pas des déchets choisis par vous et votre pays. On en aurait profité, dans la foulée, pour faire le même type de ménage dans la plupart des représentations diplomatiques présentes en Haïti. Néanmoins, si je suis d’accord que ces parasites qui passent leurs journées à magasiner dans les magasins de luxe dans votre pays au frais du peuple haïtien n’occupent aucune fonction diplomatique, dois-je vous rappeler qu’ils sont le produit de votre politique raciste et suprémaciste dans mon pays ?

On se rappelle qu’en tant que puissance esclavagiste, au lendemain de l’indépendance d’Haïti, vous aviez choisi de vous mettre du côté de la France esclavagiste et génocidaire en imposant un embargo contre mon pays jusqu’à ce qu’il consentît à emprunter pour racheter une indépendance déjà acquise au prix du sang. Ensuite, vous avez créé des opportunités qui vous ont porté à envahir mon pays en 1915. Lors de ce hold-up, vous avez volé notre réserve d’or qui est toujours gardé dans vos coffres. Depuis cette invasion, vous n’arrêtez pas, à travers vos services secrets, de créer ou de commanditer des situations de terreur dans le pays : dictature, coups d’État sanglants, et qui sait ? Dans un passé pas très lointain, vous avez supporté les régimes terroristes des deux Duvalier ; vous avez fait massacrer nos « cochons créoles », principal carnet de banque des paysans haïtiens, sous prétexte qu’ils étaient infectés de peste porcine africaine ; vous avez soutenu les différents régimes militaires sanguinaires ; vous avez fomenté les coups d’État contre François Manigat et Jean-Bertrand Aristide 1 et 2 ; vous avez bloqué l’accès au pouvoir à Mirlande Manigat au profit d’un cancre (Michel Martelly) qui n’avait les compétences que pour détruire le pays ; vous avez produit Jovenel Moïse, le monstre Ariel Henry, Garry Conille, Alix Débile Fils-Aimé et un présidence à neuf têtes. Pour les mercenaires qui terrorisent la population, demandez à votre service secret et à Helen Ruth Meagher La Lime, votre propre citoyenne qui était représentante des Nations-Unies en Haïti. Le seul mal qu’on puisse dire que vous n’ayez pas encore fait aux Haïtiens c’est celui qui n’a pas encore un nom.

M. le Chargé d’affaires, je me demande parfois si des gens comme vous comprennent le sens ou l’essence de la décence. Veuillez m’excuser si ces concepts ne font pas partie du vocabulaire d’un colon suprémaciste, mais quelque chose semble échapper à la logique du bon sens. Je comprends que des chasseurs et vendeurs d’hommes ne pourraient pas évoluer pour devenir des saints ; mais choisir de construire un empire qui n’a pour seule vocation que le mal est quelque peu déconcertant. Voyez-vous Monsieur que cela fait cinquante-deux ans depuis que mon pays n’a pas pu se qualifier pour participer à la coupe du monde de football. Malgré tous les obstacles que vous dressez sur le parcours de notre existence de pays, voilà que nos jeunes ont pu réaliser un défi, et contre toute attente ils se qualifient pour la prochaine coupe du monde qui se disputera en partie chez vous. Lorsque votre président a appris la nouvelle, la première chose qu’il a eu à dire dit c’est qu’il ne délivrerait pas de visas pour permettre aux joueurs haïtiens de participer à la coupe du monde. Je me demande si vous êtes si arriérés dans votre manière de penser pour ne pas comprendre le sens élémentaire du mot « obligation ». En posant votre candidature pour organiser une compétition internationale, vous vous êtes souscrits à un certain nombre d’obligations, dont la livraison inconditionnelle de visas pour les participants. Vous croyez que vos idéaux suprémacistes vous empêchent d’honorer vos obligations les plus élémentaires sur le plan international, mais vous pensez quand même pouvoir donner des leçons de droits de l’homme à Kim Jong Un ? Mais peu importe, votre chantage de visa, faites-le avec les chiens de garde comme Alix Débile Fils-Aimé et les autres mercenaires du CPT qui surveillent, sous vos ordres, le camp de concentration en plein air que vous érigez en Haïti ; pas avec les joueurs d’une équipe qui se qualifie pour participer à une compétition internationale dont vous êtes l’hôte. Mais au-delà de ce délire, ce qui surprend le plus c’est votre attitude sur le terrain, en Haïti, M. le diplomate. Qu’est-ce que vous voulez ? Ne comprenez-vous toujours pas que nous n’avons plus rien à perdre ? À la différence de Louis Gérald « Nenfrèt » Gilles qui se conforte dans sa condition d’esclave, je n’ai rien à perdre, sinon ma vie que je considère comme étant déjà perdue. Je suis disponible n’importe quand. Si ce n’est pas vous, ce sera un cancer.

Néanmoins, je peux vous avouer que le fruit de l’arbre de la révolution est mûr et prêt à être cueilli, et ce n’est ni un esclavagiste amateur comme vous, ni un pays esclavagiste endurci comme votre pays qui pourra empêcher cette moisson. Ainsi, je vous encourage fortement à prendre contact avec vos collègues et amis français qui sont en poste dans le pays, pour qu’ils vous conseillent sur les moyens à utiliser pour évacuer, parce qu’ils en ont l’expérience. Préparez-vous aussi à partir avec tous les déchets que vous et les services secrets de votre pays avez créés en Haïti depuis 1915. Comme vous le savez, toutes les ressources fiscales de mon pays sont gaspillées dans le trou noir de l’incongruité politique que vous créez en Haïti depuis plusieurs décennies. Nous n’avons donc pas de service de traitement de déchets et ces déchets toxiques ne peuvent même pas être utilisés à des fins de compostage. Ainsi, sachez que tous les déchets laissés derrière vous seront brûlés dans le cadre du grand ménage national qui s’en suivra.

M. le Chargé d’affaires, j’espère que cette lettre est ma dernière à un dirigeant de votre ambassade dans mon pays, car j’en ai encore beaucoup à dire et mon vocabulaire est encore très riche. Ne me forcez pas à vous dire sa kasayòl te di bèf la.

 

Avec toutes mes civilités,

Wilner Predelus, PhD

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