La Maison-Blanche a adopté une posture défensive et offensive mardi, après la divulgation accidentelle de plans militaires à un journaliste. L’affaire survient alors que les États-Unis viennent de mener des frappes contre les rebelles houthis au Yémen.
Le président américain a minimisé l’incident, le qualifiant de « simple pépin sans gravité », et a défendu son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, responsable involontaire de la fuite.
La Maison-Blanche a ensuite dénoncé une « tentative coordonnée » de l’opposition pour faire oublier le succès des frappes du 15 mars contre les Houthis. Steven Cheung, directeur de la communication, a fustigé sur X une « instrumentalisation » de l’affaire par les « forces anti-Trump ».
Le renseignement américain a assuré qu’aucune information classifiée n’a été partagée. Toutefois, Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement, et John Ratcliffe, patron de la CIA, ont reconnu l’existence d’un groupe de discussion sur Signal où ces échanges ont eu lieu.
L’opposition démocrate a saisi cette faille pour critiquer la « négligence » de l’administration Trump, tandis que le journaliste Jeffrey Goldberg, à l’origine des révélations, a affirmé avoir eu accès à un plan d’attaque détaillé.
L’affaire relance le débat sur la sécurité des communications gouvernementales et l’usage de messageries cryptées dans la prise de décisions stratégiques.