Huit mois plus tard, après la tragédie de Tabarre de samedi 20 aout 2022, le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, probablement sur injonction de ses tuteurs, revenant d’une promenade de grand air au Trinidad, retourne en arrière tout simplement pour nous resservir les même rengaines qu’il ne cesse de remuer depuis lors, preuve de son incapacité à diriger le pays.
Samedi 1er janvier 2022 [rezonodwes.com]– Le discours prononcé par le Premier-ministre de facto, Dr. Ariel Henry, contraint de laisser à la hate la ville des Gonaives, tend à remettre en question les libertés individuelles et la liberté d’expression garanties par la Constitution du 29 mars 1987.
Ariel Henry promet de sévir en 2022 contre tous ceux, s’exprimant tant à la radio que sur les réseaux sociaux, mettant en doute la capacité, la compétence et l’immoralité des membres de son gouvernement créé à partir d’un tweet de l’international. « Tout moun ka pase otorite leta yo nan betiz, sa-a ap gen pou’l fini« , a menacé le PM de facto pensant revenir avec la dictature en Haiti quand, en réalité, il n’est doté d’aucune légitimité pour prendre la parole au nom du peuple haïtien, ce 1er janvier 2022, An 218è de l’Indépendance.
« La peur doit changer de camp« , a déclaré Ariel Henry accusé de complaisance avec les gangs armés. « Nous vivons une situation inacceptable », a-t-il indiqué tout en énumérant les grands défis à relever en 2022, alors qu’aucune feuille de route en dehors des prescrits constitutionnels et qu’aucun consensus n’a été trouvé entre les forces vives de la nation.
Ariel Henry se faisant passer pour le patron des médias, se prononce contre le microphone tendu aux « bandits » sans toutefois établir révéler l’existence de « bandits à cravate » pullulant dans les couloirs de l’administration publique. « Qui sont-ils les dilapidateurs des fonds de Petro Caribe« , ne sont-ils pas aussi des bandits, s’est interrogé Dr. Josué Renaud de NEHRO.