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Le 6 octobre 2022, Fritz Jean, devenu l’exécuteur d’un référendum interdit par la Constitution, considère «comme une honte nationale la demande d’occupation d’Haïti par Ariel Henry » 

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Ariel Henry sollicite directement l’occupation d’Haïti : « C’est une honte nationale », déclare Fritz Jean de l’Accord de Montana, 6 octobre 2022. Aujourd’hui. Monsieur Jean, à la tête du CPT depuis 30 jours, travaille à donner à Haïti une Constitution qui reste dans les tiroirs, de peur que le texte, remanié, proposé et adapté aux besoins des ennemis du pays, ne conduise à un soulèvement général.

Fritz Jean peut-il expliquer la présence à Washington de Smith Augustin, accusé de corruption ? Que fait-il encore dans ses fonctions, au point de partir « représenter » Haïti à l’international ? Un homme « corrompu », selon un rapport de l’ULCC, parti à l’étranger pour s’occuper des affaires du pays. Monsieur Jean, n’est-ce pas aussi une honte de vous voir cautionner de telles dérives ?

Revenons sur ces déclarations d’octobre 2022 dans la rubrique Flashbach de Rezo Nodwes, pour mieux cerner ce personnage au pouvoir aujourd’hui.

Flasback

Jeudi 6 octobre 2022 ((rezonodwes.com))— »J’ai écouté hier soir le discours du Premier ministre Ariel Henry, et je me sens très gène”, a déclaré l’économiste Fritz Jean invité jeudi matin à l’émission Booster de Romanes Samedi sur Radio Mega.

Ariel Henry, soutenu par la communauté internationale dans son ensemble, a de façon claire sollicité l’intervention des bottes étrangères sur le territoire d’Haïti pour venir, sous prétexte, combattre les gangs criminels fédères par le régime PHTK lui-même.

“C’est grave quand l’on sait les conséquences néfastes de l’occupation d’Haïti depuis 1915”, a regretté M. Jean expliquant que ce chaos provient de la mauvaise gestion économique du pays.

“C’est ce système économique qui est à la base de nos malheurs”, a soutenu l’économiste renouvelant son attachement à l’Accord de Montana promoteur d’un “consensus” pour sortir le pays de l’impasse.

Fritz Jean a appelé les haïtiens “après cet aveu d’incapacité d’Ariel Henry”, a  assumer leurs responsabilités, car “nous savons très bien d’où vient ce chaos […] et nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à salir la mémoire de nos ancêtres”.

L’intervention des bottes est imminente, car, selon M. Fritz Jean, “une fois la requête est signée du Premier ministre, les concernés la mettront en application”.

A Lima où se tient actuellement la 52e assemble annuelle de l’’OEA, une résolution touchant l’aspect de la crise et le chaos “programmé” en Haïti, sera votée. Reste maintenant a savoir lequel des deux esclaves à talent, Leon Charles ou Jean Victor Geneus, aurait vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

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