Le 4 janvier, environ 150 militaires étrangers sont arrivés en Haïti pour renforcer les forces de sécurité internationales, chargées de rétablir l’ordre face à des gangs lourdement armés. Cependant, les violences récentes, dont des massacres ayant causé plus de 300 morts et une attaque meurtrière à l’hôpital général de Port-au-Prince, témoignent de l’échec persistant à sécuriser le pays.
Lors d’une conférence de presse marquant la réouverture de l’hôpital, deux journalistes et un policier ont été tués. Les survivants, bloqués pendant deux heures, ont utilisé des vêtements et des tampons pour improviser des garrots, alors que les médecins avaient fui.
Les massacres de décembre, avec des victimes jetées à la mer à Port-au-Prince et des tueries à Petite-Rivière, révèlent l’incapacité des forces internationales à endiguer le chaos. Le gouvernement haïtien, miné par des querelles politiques, peine à agir efficacement.
Malgré le déploiement de policiers kényans, le financement insuffisant limite l’efficacité de la mission. Pendant ce temps, les gangs continuent d’exploiter le vide politique, accentuant l’insécurité alimentaire et les déplacements de masse. Le futur d’Haïti reste sombre sans solutions durables et un engagement international renforcé.