Le Bureau de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) a procédé, le samedi 3 mai 2025, à la saisie de plusieurs armes à feu, dispositifs tactiques, drones et munitions dans la commune de Miragoane. La presse n’a pas eu accès au manifeste des objets saisis, ce qui limite la compréhension des enjeux entourant cette opération.
Toutefois, selon les premières informations disponibles, ces matériels appartiendraient à un agent de la Police nationale d’Haïti affecté au service des douanes dans cette zone maritime frontalière, ce qui soulève une fois de plus des interrogations sur l’implication de certains membres de l’appareil sécuritaire dans des activités illégales.
Alors que le pays s’enfonce dans l’instabilité, le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, toujours incapable de rétablir la sécurité sur le territoire national, persiste à nourrir des velléités de référendum, « comme si le destin des Haïtiens« , selon de nombreux patriotes, « était de ne jamais respecter les documents votés et ratifiés« .
Le samedi 3 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, M. Alix Didier Fils-Aimé recevait des journalistes à la Primature. Cette cérémonie s’est déroulée alors qu’Haïti occupe la 111e place sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), ce qui témoigne d’un environnement défavorable à l’exercice indépendant du journalisme, dans un contexte marqué par des menaces persistantes, parfois non voilées, à l’encontre des professionnels de l’information non alignés sur le pouvoir en place.
