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Autogoal dans le camp criminel !

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par Carly Dollin

Balthazar ! Toujours le même nom ! Cette fois, ce n’est pas un scandale de liaison sexuelle compromettante au Sahel ; mais plutôt une révélation d’un opprobre politique de haute voltige dans le bassin caribéen. Malheur à celui par qui le scandale est arrivé. Cette poussée démoniaque à contracter union avec les démons émane de la perspective mafieuse d’accaparer le pouvoir illico en vue de mieux rafler par la suite les élections par des mécanismes viciés. Les leaders politiques répugnants sont prêts à se prostituer pour multiplier la terre d’Haïti de petits monstres légitimes par le biais de la fécondation des spermatozoïdes des diables du village. Ces caméléons politiques de longues canines veulent trôner au pouvoir à tout prix, quitte à ce que cet exercice officiel se résume à régner sur les escargots et les scorpions. En s’alliant à visière levée avec leurs frères consanguins de la bande terroriste sanguinaire « Viv-Ansanm », les arrivistes politiques de la filiation SDP-EDE-PHTK se foutent une balle dans la tête. 

Les observateurs politiques avisés n’ont cessé de réitérer que l’exclusion de la sphère stratégique des vilains politiques enclins à tisser des partenariats inouïs avec les criminels demeure une condition nécessaire pour garantir la paix et la sécurité au pays. Se débarrasser de ces bandits politiques cyniques issus de la filière PHTK n’est certainement pas l’unique prérequis pour libérer Haïti des griffes sataniques. En effet, peu importe leur appartenance, les gouvernants doivent être compétents et étoffés de la vertu patriotique (sic. Montesquieu) afin qu’ils soient en mesure de mener le navire national à bon port. 

Un clin d’œil au prix Nobel d’Économie Daron Acemoglu, les modèles de développement illustrent que le respect des normes et des institutions demeure des conditions indispensables pour emprunter la voie du progrès. La machine infernale du PHTK fonctionne tout bonnement à contre-courant de cette prémisse cruciale au regain de la confiance populaire et des conditions de la stabilité sociale. La société ne doit jamais perdre de vue que la faisabilité des élections libres et inclusives dépend de la capacité des dirigeants à hachurer au prime abord ce tableau de méfiance couplé de traumatismes et de crise humanitaire aiguë. 

Cet autogoal éliminatoire suivi de deux cartons rouges d’expulsion dans le camp des principaux intermédiaires et concepteurs de la catastrophe anthropique post-sismique est précurseur d’une victoire sur la gangstérisation longtemps caressée par le peuple haïtien. Sans effort ; comme par une main invisible que les tifosis croient être la main de Dieu, l’équipe locale (la population) dominée en sa résidence en tant d’atrocités a aujourd’hui marqué un but décisif vers le sauvetage collectif. Haïti a scoré comme par l’opération d’un Saint-Esprit à la chasse de l’esprit malin. 

Les plus zélés des regroupements politiques mafieux ont vendu la mèche. Ils ne sont jamais inconfortables à s’asseoir sur des tables de réflexions et de négociations avec les barbares qui décapitent et décapitalisent la population. « Manyen youn, manyen tout », les salops politiques s’affichent ouvertement avec leurs alliés détraqués de l’alliance terroriste « Viv-Ansanm » qu’ils perçoivent sans scrupule comme un groupe politique. La missive de ces entrepreneurs politiques adressée à la Caricom est perçue comme un missile dégainé dans une maladresse suicidaire pour bombarder le propre filet de la formation criminelle à laquelle appartiennent ces affairistes du pouvoir. 

Haïti n’a même pas encore fait le deuil des milliers de victimes de l’année 2024. Pont-Sondé et Wharf Jérémie, Haïti s’en souvient. Pourtant, dans une clarté obscure, les parrains des génies du mal ont affiché dans une sincérité inébranlable leur familiarité et révérence envers la ligue terroriste qui tuent nos entrepreneurs, professeurs, infirmières, médecins, journalistes, etc. Ces cannibales ont intensifié le degré de stigmatisation du pays sur la scène internationale en tirant sur des avions commerciaux. Ils ont volé le sommeil de plus de dix millions d’Haïtiens qui vivent dans une peur bleue d’être kidnappés ou assassinés. Pourtant au lieu de les condamner, des aspirants à la gouvernance du pays se reconnaitraient qu’ils en forment un regroupement politique comme les siens. Ces dieux de la politique ignoble sont tombés sur la tête. 

Plausiblement, dans cette mosaïque d’accords opportunistes réunissant tellement de véreux politiciens, certains peuvent paraître naïfs. La dialectique voudrait donc leur accorder bénéfice du doute pour qu’à l’instar de l’OPL ils se ressaisissent en se désolidarisant sans délai de cette démarche insensée auprès de la Caricom qui insinue une affiliation avec une coalition de criminels. Inculpés dans tellement de crimes, il faut croire qu’une certaine bougie mystérieuse a été allumée « aux fesses » de ces vaniteux entêtés à faire de la bulle officielle un bouclier blindé pour éviter leur fin carcérale. L’aveu est la reine des preuves, dit-on. Il y aurait donc matières consistantes pour la justice d’en assurer un suivi efficace. « Anba Kòd », hors d’état de nuire, c’est la prière que la société souhaite voir exaucée aux dépens de tous les gangs à « sapattes » et à cravates qui précipitent le périple haïtien vers le tombeau dans l’indignité la plus totale. 

Auto-avilissement 

Le méchant fait toujours une œuvre arbitraire qui le trahit pour l’installer sur la civière ou le mettre sur la sellette face au ministère public. L’auto-avilissement des dealers politiques des Accords du 21 décembre, du Collectif du 30 janvier et de RED-EDE qui se réclament de même sang cruel que la coalition maléfique « Viv-Ansanm » constitue du pain béni au profit de la république traumatisée. Haïti devrait profiter à bon escient de ce timing décisif pour extraire de la vie publique les ivraies et les déchets politiques qui minent sa paix sociale et son décollage économique. 

Tandis qu’ils visualisent l’avenir de la jeunesse derrière les barricades, ces cupides se la coulent douce en festoyant et en coulant du caviar en Amérique, en Europe et aux hôtels dans les hauteurs de la Capitale. Pour eux-seuls, « Ayiti cheri, pibon peyi pase ou nanpwen ». La dernière intervention insensée des capitaines détraqués du cartel criminel PHTK à s’associer avec les délinquants qui endeuillent la population haïtienne constitue une dernière goutte d’eau pour renverser le vase de l’exaspération populaire. Dans son discours corrosif, Balthazar a soufflé sur la braise pour réveiller le peuple meurtri dans sa léthargie.  

Contre son gré, ce morceau craché dans la presse qui s’annonce salvateur a été sorti d’une bouche de vipère. Ce juste lapsus promet d’aider à dessécher la source de la criminalité au pays. À travers un potentiel projet macabre, les représentants politiques des Accords mal accordés et mal fagotés n’exprimeraient aucun inconfort à gouverner au côté des bourreaux des familles en pleurs à Cité Soleil, à Solino, au Pont-Sondé, etc. Ce déshonneur envers la mémoire des plus de 5 600 morts provoqués par les gangs en seulement l’année 2024 prouve une insouciance flagrante des bandits politiques à sympathiser dans la douleur des familles affligées et de la nation entière. 

Cela fait trop longtemps que des assassins de grands chemins bénéficient d’une impunité couplée d’une stupide immunité qui fait durer le plaisir douloureux des viols, des vols et de tous les crimes spectaculaires au détriment de la population. Par exemple, le magnicide du 7 juillet 2021 était révélateur de l’intensification du bois criminel rose et blanc dont le régime politique PHTK est chauffé. Autour du « naïf » président assassiné circulaient des traîtres et des imposteurs, artisans de la conception du climat de violence et de criminalité au pays. 

Le crime était conspiré, planifié et comploté par les membres de la même famille politique, devenus soudainement à couteaux tirés en raison de leurs intérêts mesquins. Comme un vulgaire colis encombrant, Apredye a été livré au diable par ce même clan mafieux qui l’avait fait président. Paradoxe, ces mêmes têtes suspectes de haute trahison et de crimes de lèse-patrie ont eu la latitude de désigner des représentants au CPT, au gouvernement et à la diplomatie haïtienne. Haïti doit désormais se résoudre d’en finir avec cette amnésie qui tolère le récidivisme dans les infractions.  

En remontant aux séries d’évènements machiavéliques ayant cours au pays pendant les dernières années, le masque d’une bonne partie des concepteurs du crime a été déjà enlevé. Les visages étaient particulièrement visibles par les yeux de lynx. Toutefois, la justice a brillé par son impotence car c’étaient encore les cerveaux du crime qui pilotaient le pouvoir. Par ce dernier aveu viral sur la toile, un nouveau pion a été déplacé dans un coup maladroit. Il est capable de faire bouger les lignes dans le sens du triomphe de l’excellence de l’âme (sic. Socrate). Le nouveau secrétaire d’État à la sécurité publique devrait en prendre note. 

Ces groupes de malveillants politiques avides du pouvoir ont fini par se trahir en dévoilant leurs propres manèges dans des collusions intéressées avec les escadrons de la mort. Espérons que ce projectile pénétrant le crane de cette association politique de malfaiteurs, d’imposteurs et d’usurpateurs se loge à un organe mortel pour que leurs bandes criminelles exhalent leur dernier souffle.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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