Une explosion survenue samedi matin devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) à Palm Springs, en Californie, a causé la mort d’une personne. Les autorités locales qualifient l’événement d’« acte intentionnel de violence », et l’enquête a été confiée à plusieurs agences fédérales.
Le drame s’est produit peu avant 11 h, lorsqu’une bombe placée dans ou à proximité d’un véhicule stationné a explosé, provoquant d’importants dégâts matériels. L’identité de la victime n’a pas encore été révélée. L’onde de choc a endommagé plusieurs bâtiments voisins, sur plusieurs rues, selon la police, qui précise que la clinique était fermée au moment de l’incident. Le laboratoire de stockage des gamètes et embryons n’a pas été touché.
« C’est un jour sombre pour notre communauté », a déclaré le maire Ron DeHarte, tandis que le gouverneur Gavin Newsom a indiqué suivre la situation de près. La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a condamné l’attaque, qualifiant la violence envers une clinique de fertilité d’« impardonnable ».
Ce drame survient dans un climat politique tendu autour de la PMA aux États-Unis. Bien que de nombreux conservateurs soutiennent la procédure pour des raisons démographiques, certains courants plus rigoristes s’y opposent fermement pour des raisons éthiques, en particulier concernant la gestion des embryons surnuméraires.
L’ancien président Donald Trump s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l’accès à la fécondation in vitro, appelant à respecter le désir des familles de concevoir des enfants. Toutefois, cette attaque relance les inquiétudes sur la sécurité des établissements de santé reproductive dans un contexte de polarisation croissante.
Les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer les motivations précises de l’auteur ou des auteurs. La ville a renforcé la sécurité autour des cliniques similaires par mesure de précaution.